Clara

par Mai Nguyen

Je revois son arrivée (très remarquée par les gens assis en terrasse) au Café de la Croix-Rouge dans le 6ème où nous avions rendez-vous. Grand soleil, heure d’affluence. Ma fiancée du mois arrive à vélo, échevelée, baskets Vans multicolores aux pieds, boucles « ail et piment » aux oreilles (si si, gousses d’ail et piments rouges accrochés à des anneaux dorés, étonnant !). Clara incarne à merveille la jeune parisienne à qui  toutes ont envie de ressembler: une dégaine naturelle, un chic « effortless », et une bonne dose d’autodérision. Sa bague ? Un solitaire monté sur un anneau en or blanc, beau, simple et efficace, à l’image de la jeune femme qui la porte.

Raconte-nous votre rencontre, c’était où ? C’était quand ?

Nous nous sommes rencontrés il y a 4 ans environ chez des amis communs. À l’époque j’habitais en Argentine à Buenos Aires depuis plusieurs mois. J’avais quitté Paris où je faisais des études de stylisme qui ne m’emballaient pas.  J’avais 19 ans et envie de vivre autre chose, trouver un job, rencontrer des gens. Un jour, Olga et Julien,  un couple d’amis qui vivaient au Brésil, m’ont invité à venir passer quelques jours chez eux à Sao Paulo. Ce que je fis. Un soir chez eux, ils organisent un petit apéro avec quelques amis. En fait d’amis, il n’y avait surtout qu’UN ami, Guillaume, qui vivait et travaillait au Brésil depuis 5 ans. Entre nous ça a été électrique.

Á partir de là, c’est le grand amour donc ?

Non pas si simple ! Après cette parenthèse enchantée de quelques jours, je suis rentrée à Buenos Aires mais j’avais décidé de rentrer en France, après un an loin de Paris, il était temps.  Et lui, il était à Sao Paulo. Bon je sentais bien qu’il s’était passé quelque chose mais je ne suis pas du genre à m’emballer. Et les relations à distance, très peu pour moi. De retour à Paris, Guillaume était toujours dans un coin de ma tête. Pendant un an, on jouait au chat et à la souris. Jusqu’à un certain soir, il venait fêter son anniversaire à Paris. On a fini par se voir et depuis on ne s’est plus lâchés d’une semelle. Il a finalement quitté le Brésil et on a emménagé ensemble en juin 2011.

Ouf. Et là tu sais que c’est lui, le bon, celui qui te passera la bague au doigt ?

Oui… et non ! Je me demandais tous les jours (et à mon entourage): quand est ce qu’il va me demander de l’épouser ? Au point que ma mère un jour m’a dit que j’étais vraiment pénible, et du coup je n’en ai plus parlé. Je me suis dit que le moment viendrait à moi.

Jusqu’au jour…

Aout 2012. En fait (mais ça je l’ai su après coup), cela faisait trois mois que Guillaume se baladait avec la bague dans sa poche en attendant le moment propice. Après plusieurs week-ends en amoureux manqués, nous avons finalement réussi à partir tous les deux dans les Pouilles. On se baladait de village en village, c’était le bonheur, enfin de vraies vacances ensemble. Á vrai dire, cette histoire de mariage même si on en parlait de temps en temps, ça m’était un peu sorti de la tête. Un soir, on était dans une auberge ravissante sur un vieux port, tenue par une petite dame. Guillaume me dit de me faire belle et il va chercher une bouteille au café du coin, des gobelets en plastique et des olives pour notre petit apéro sur la terrasse. On riait bêtement, on était bien, et là il m’a demandé si je voulais l’épouser. Même si je m’étais fait le film vingt fois dans ma tête, j’étais liquéfiée ! J’ai ensuite passé la soirée pompette à appeler mes amis, ma famille, en buvant des verres.

Et cette bague alors ? Quelle est son histoire ?

C’est une bague que Guillaume a fait fabriquer chez un artisan diamantaire qui réalise des prototypes, des modèles particuliers pour de grandes maisons. C’est un solitaire sur une monture toute simple. C’est exactement ce que j’aurais pu imaginer. Je ne la mets pas tous les jours, car j’ai peur qu’elle ne s’accroche, ou de la perdre (même si je sais que c’est insensé). Je la porte pour tous les moments importants. C’est une peu la matérialisation de notre projet, c’est nous mais c’est aussi la future moi. La nouvelle moi comme femme mariée. Je suis jeune, et ça n’est pas rien de se marier, c’est tout de même un sacré engagement !

Date du mariage ? ça ressemblera à quoi ?

Nous allons nous marier le 5 juillet, dans le sud de la France, près de Saint-Rémy de Provence. On voudrait faire quelque chose de simple, qui nous ressemble et surtout que les gens s’amusent ! Ma référence : le mariage de Magarita Missoni, pour le côté bohème, champêtre, simple et chic.

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