Biennale des antiquaires

Haute joaillerie au grand palais

BIENNALE

Pour celles et ceux qui ont loupé l’évènement, je vous propose cette semaine une revue de détail des collections haute joaillerie, présentées à la XXVIième Biennale des antiquaires de Paris.

PIAGET

Avec sa collection « Couture précieuse », la maison privilégie les métaphores textiles, les entrelacs de diamants figurant la dentelle, les brandebourgs en or et en perles, les pompons en pampilles réalisés en onyx noir. Légères et gracieuses, ces parures jouent la carte de la souplesse par la complexité de leurs mécanismes articulés, jolie démonstration de savoir-faire technique pour une maison entrée dans la haute joaillerie il y a moins de 10 ans.

DIOR

Victoire de Castellane explore un registre abstrait pour sa nouvelle collection « Dear Dior ». Colliers, bagues et boucles d’oreilles évoquent les bijoux « couture » des années 50, volumineux, très (trop ?) colorés et exubérants. Au lieu d’être conçus avec les matériaux ordinaires pour ce type de fantaisie, (laiton, strass, perles de verre), les pierres sont précieuses, très précieuses (magnifiques opales d’Ethiopie) et au verso de chaque bijou un travail en dentelle sur l’or renvoie aux robes de la maison.

SIEGELSON

Un des quatre antiquaires de la Biennale. A ne pas manquer : une parure en calcédoine ayant appartenu à la duchesse de Windsor et signée Suzanne Belperron.

WALLACE CHAN

Consécration pour le Hongkongais qui se retrouve aux côté des maisons ancestrales incarnant l’excellence française. Il nous propose un véritable bestiaire, parfois à peine portable comme cette broche « cigale » réalisée en jade impérial et diamants.

BULGARI

La maison revisite ses classiques. A savoir, pierres de couleur et taille cabochon pain de sucre ou galet comme sur ce bracelet en grenats démantoides, scapolites (fragiles !!!) et spinelles. BULGARI expose également les pièces « vintage » de la collection Taylor qui rejoindront le musée de la maison italienne.

CARTIER

Signe une Biennale un peu folle, sous le signe des années du même nom. Lignes droites, figures géométriques et contraste fort des couleurs comme sur cette bague octogonale, diamants ronds et baguettes, onyx, sertie d’une émeraude (Muzo) de 10,77 carats absolument magnifique !!!

VAN CLEEF ET ARPELS

Une collection qui multiplie les signes porte bonheur : Nombre fétiche de saphirs du Cachemire sur un collier, coccinelle dissimulée sous les pétales d’un bracelet. Van Cleef réinterprète la devise de Jacques Arpels : « Pour avoir de la chance, il faut croire à la chance »

Un petit coucou au passage à notre cliente et amie Cloé Jay nommée directrice générale de la maison pour la France.

CHANEL

« Nouvelle collection » qui rend hommage à la seule collection de bijoux précieux jamais réalisée par Gabrielle Chanel, il y a 80 ans. Pour fêter l’anniversaire, la maison décline à nouveau le ruban, les franges, l‘étoile ou encore la comète en bijoux fluides et légers. Pour la première fois, apparaît le lion, animal fétiche de la créatrice sculpté dans du cristal de roche.

HARRY WINSTON

Présente une centaine de pièces exceptionnelles comme un collier « cascade » serti de 301 diamants pour 35 carats, de tourmalines bleues Paraiba taille cabochon (à se damner), et rehaussées de splendides aigues marines taillées en poire et saphirs mélangés : Du très lourd comme dirait un jeune d’aujourd’hui.

CHAUMET

Curieuse évolution de cette belle marque qui ne jure plus que par le diadème (??), comme celui serti d’une magnifique opale noble d’Australie et d’un rubis birman tout aussi splendide. Pour princesse véritable exclusivement.

BOUCHERON

Présente le travail remarquable de sa nouvelle DA, Claire Chouane, comme son serpent opalescent qui remet au goût du jour le cristal de roche.

25.09.12

c'est beau mais c'est cher trop cher

- rené, 83 ans (ecully)

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