MISS SAIGON

par Mai Nguyen

Aujourd’hui mon amie de toujours, Aurélia Morali, 35 ans, aka: Madame mini-bijoux, nous livre le temps d’une averse tropicale ses secrets de parisienne en vacances. Dans un décors jungle-fever, ma scénariste-réalisatrice préférée me raconte comment porter avec subtilité beaucoup de bijoux, tout ça en sirotant un jus de coco bien frais…

Qui es tu, que fais tu Aurélia Morali ? En ce moment là ? Je suis en vacances au Vietnam,  je profite de la plage, de Saigon, c’est très agréable et exotique. Les premières vraies grandes vacances depuis longtemps, très loin, et sans travailler du tout (ce qui est rare quand on est freelance évidemment).

C'est quoi ton rapport aux bijoux d’habitude ? A Paris, je porte très peu de bijoux, je mets toujours les mêmes et tous les jours. Je ne les quitte jamais, aussi parce que j’ai très peur de les perdre !

Et en vacances, du coup c’est détente et exotisme ? Pas vraiment, même en vacances je suis très fidèle à cette « base » de bijoux, je peux rajouter une pièce ou deux exceptionnellement, mais c’est vrai que je n’ai pas vraiment de « summer mood ». Sauf quand je voyage, je rapporte toujours un petit bijou des pays que je visite.  C’est une façon simple de se rappeler des bons souvenirs, de façon quotidienne.

Parle-moi donc de cette fameuse « base » des bijoux qui ne te quitte jamais... Tout d’abord autour du cou, j’ai une fine chaîne en or avec une mini-bague sertie d’un tout petit diamant. C’est le premier bijou de valeur que je me suis offert. J’étais toute contente d’avoir un petit diamant autour du cou! Et surtout, je l’avais acheté à une amie, Bénédicte Mouret qui crée des bijoux jolis et pleins d’humour.

Ensuite, j’ai cette petite bague d’Yves Gratas en or avec un diamant retourné, que ma grande-sœur m’a offerte pour mes 35 ans, après une année un peu chaotique pour moi. C’est une sorte de porte-bonheur pour la suite, symboliquement c’est très fort, comme une protection un peu maternelle. Et là aux oreilles, mes petits anneaux en or achetés chez un bijoutier chinois rue du Faubourg du temple. C’est le bijou qui a peut-être le moins de sens, c’est décoratif, je trouvais ça joli. De temps en temps j’aimerais bien en changer, mais elles sont tellement petites et serrées qu’elles sont comme « incrustées » à mes oreilles !

Donc en fait tu portes déjà trois bijoux, c’est déjà beaucoup non pour quelqu’un qui dit en porter très peu ? Oui et non ! En fait j’aime les choses très simples, discrètes, et plutôt en or. Ça va avec tout. Mes bijoux ont toujours un lien affectif, un sens, et ils sont rattachés à quelque chose d’important ou faits par des amis aussi. Même mes petits anneaux aux oreilles, ça me fait penser aux boucles d’oreilles qu’on portait quand on était enfants !

Et pour la « summer touch », je vois des bracelets à ton poignet… Voilà c’est donc l’ajout de mes vacances, ils remplacent un autre bracelet que je porte souvent à Paris, un bracelet en ivoire acheté aux Puces. En fait j’en ai trois en ivoire que j’alterne selon mon humeur, tous trouvés dans des brocantes. Ceux que je porte actuellement sont en corne de buffle je crois, je les ai trouvés au marché Ben Thanh à Saigon (une sorte de grand souk vietnamien). Toujours dans des tons neutres, et pas trop voyants évidemment.

Voilà pour notre leçon de style par une fille chic mais sans chichis, qui porte (en apparence) très peu de bijoux…

Aurélia Morali & ses minis bijoux photographié par Simon La Salle

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